5th of April, 2004 POST·MERIDIEM 02:10
J’ai grandi dans une famille qui n’avait pas trop de savoir faire social, et j’ai passé mon adolescence en lisant trop et en évitant trop du contact avec des autres. Donc, bien que, aujourd’hui je sache bien quoi dire et quoi faire pour bien conduire ou diriger une conversation, ce n’est toujours pas quelque chose d’inné, et si je suis distrait ou je ne suis pas avec assez de concentration ce que l’on dit, je le perds.
Une fois, je travaillais en Trinity, écrivant du C, j’avais corrumpu le heap , et je ne savais absolument pas ce qui se passait—le logiciel me donnait des SIGSEGV apparemment aléatoires, c’était le jour avant mon découverte d’ElectricFence[1]. Dans la vraie vie, ça n’a presque aucune importance—c’est, dans sa grandeur, un page de texte où les « i » n’ont pas leurs points—et, quand meme, je m’en occupais, je m’en étais inquiet. Ainsi, je me sentais un peu dingue, un peu obsessif.
Et, je suis allé vers la machine à vendre pour boire de Coca et me détendre un peu; j’ai rencontré une étudiante que je connaissais, nous avons eu un peu de conversation, et je me sentais cent pour cent plus humain, plus sain d’esprit. Par contre, parce que j’avais eu du mal à être charmant, à dire ce qui était a propos, j’ai eu l’impression qu’elle n’avait rien pris de positif de la conversation. Ça m’ennuyait.
Alors, tirons deux leçons de cette petite histoire. La première; si tu n’est pas totalement à ton aise avec des autres personnes, ne fais pas l’informatique à l’Université; tu vas rester ainsi et peut-etre devenir pire. La seconde; je dois travailler en marketing ou essayer de vendre des choses. Dans ces boulots là, on est forcé a développer ses aptitudes sociales, ce qui n’est absolument pas le cas là où je travaille actuellement.
[1] ftp://ftp.perens.com/pub/ElectricFence/
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